DOPAGE (Source: Un Jour Une Actu)
30
juillet 2012 à 08:00
| par Muriel Valin
Jeux olympiques : halte au dopage
!
Les
Jeux olympiques incitent à une course incessante après la performance. Le
problème, c’est que certains sportifs sont prêts à tout, y compris à prendre des
médicaments pour être les meilleurs. Cette pratique illégale, qu’on appelle le
dopage, est heureusement surveillée de près par des tests qui, cet été à
Londres, seront renforcés plus que jamais.
Sur cette photo, tu peux voir le coureur canadien Ben Jonhson,
lors de sa victoire sur 100 mètre au JO de Séoul en 1988. Sa médaille lui sera
retirée deux jours après, car il est accusé de dopage. © AFP
PHOTO
Pourquoi en parle-t-on ?
Parce que les Jeux olympiques de Londres démarrent le 27
juillet, et à cette occasion de nouveaux tests vont se multiplier pour lutter
contre le dopage.
L’@ctu du jour :
Le sais-tu ? Depuis 1894, la devise des Jeux olympiques est «
citius,
altius, fortius
» ce qui signifie en latin « plus vite, plus haut, plus fort ».
Pour les athlètes, ce rendez-vous sportif est évidemment un grand moment. À tel
point que certains n’hésitent pas à se doper pour être plus musclés, plus
concentrés, moins fatigués… Cette pratique est pourtant dangereuse et
illégale.
Est-ce que le dopage est une pratique récente lors des Jeux
olympiques ?
Non, pas du tout. Quand les premiers tests antidopage ont été
mis en place en 1968 aux Jeux de Mexico, un athlète suédois, Hans-Gunnar
Liljenwall, s’est fait pincer parce qu’il avait consommé de l’alcool pour
être plus fort.
Depuis, les tests n’ont jamais cessé, et régulièrement des
hommes et des femmes sont surpris en flagrant délit de dopage. Par exemple, tu
as peut-être déjà entendu parler d’un certain Ben Johnson qui était
l’athlète le plus rapide du monde en 1988, au moment des Jeux olympiques de
Séoul. Deux jours après son record, des tests ont montré qu’il s’était dopé et
son titre lui a été immédiatement retiré.
Qu’est-ce qui est mis en place pour lutter cette année contre le
dopage aux Jeux olympiques ?
À Londres, il devrait y avoir deux nouveautés. D’abord les
tests classiques réalisés à partir de l’urine ou du sang du sportif (pour
déceler d’éventuels médicaments dopants) seront intensifiés. Les médaillés
seront par exemple contrôlés systématiquement et un sportif sur deux au moins
aura à subir des tests.
Dans ce cadre, le comité d’organisation des Jeux olympiques a
mis en place un laboratoire spécial « dopage » : ce labo réalisera 400
tests par jour et fera travailler plus de 150 scientifiques 24h/24. Une vraie
petite usine !
Autre grande nouveauté en plus de ces tests : certains sportifs
(en cyclisme, aviron, triathlon, pentathlon, athlétisme et natation) seront
surveillés par un nouvel outil que l’on appelle « le passeport
biologique ». C’est un document électronique qui appartient à chaque
sportif. Il regroupe tous les résultats de ses prises de sang, tout au long de
l’année. Avec ce passeport, il est ainsi possible de voir si la composition du
sang du sportif varie anormalement au cours de l’année, en fonction des
compétitions. Il permettra ainsi de déduire avec plus de précision qu`un athlète
est ou non dopé. Ce passeport devrait se généraliser à tous les sports dans les
prochaines années.
Que
se passera-t-il en cas de test positif ?
Si un sportif s’avère dopé, la sanctionsera lourde : il
sera suspendu de compétitions sportives pendant plusieurs années. Il devra en
plus payer une amende. Pour couronner le tout, si il a gagné une médaille
pendant les Jeux olympiques, il sera obligé de la rendre et on la remettra au
sportif arrivé juste derrière lui, dans le classement. Espérons que ces tests
convaincrons enfin les plus irréductibles et qu`ils renonceront à la
triche
juillet 2012 à 08:00
| par Muriel Valin
Jeux olympiques : halte au dopage
!
Les
Jeux olympiques incitent à une course incessante après la performance. Le
problème, c’est que certains sportifs sont prêts à tout, y compris à prendre des
médicaments pour être les meilleurs. Cette pratique illégale, qu’on appelle le
dopage, est heureusement surveillée de près par des tests qui, cet été à
Londres, seront renforcés plus que jamais.
Sur cette photo, tu peux voir le coureur canadien Ben Jonhson,
lors de sa victoire sur 100 mètre au JO de Séoul en 1988. Sa médaille lui sera
retirée deux jours après, car il est accusé de dopage. © AFP
PHOTO
Pourquoi en parle-t-on ?
Parce que les Jeux olympiques de Londres démarrent le 27
juillet, et à cette occasion de nouveaux tests vont se multiplier pour lutter
contre le dopage.
L’@ctu du jour :
Le sais-tu ? Depuis 1894, la devise des Jeux olympiques est «
citius,
altius, fortius
» ce qui signifie en latin « plus vite, plus haut, plus fort ».
Pour les athlètes, ce rendez-vous sportif est évidemment un grand moment. À tel
point que certains n’hésitent pas à se doper pour être plus musclés, plus
concentrés, moins fatigués… Cette pratique est pourtant dangereuse et
illégale.
Est-ce que le dopage est une pratique récente lors des Jeux
olympiques ?
Non, pas du tout. Quand les premiers tests antidopage ont été
mis en place en 1968 aux Jeux de Mexico, un athlète suédois, Hans-Gunnar
Liljenwall, s’est fait pincer parce qu’il avait consommé de l’alcool pour
être plus fort.
Depuis, les tests n’ont jamais cessé, et régulièrement des
hommes et des femmes sont surpris en flagrant délit de dopage. Par exemple, tu
as peut-être déjà entendu parler d’un certain Ben Johnson qui était
l’athlète le plus rapide du monde en 1988, au moment des Jeux olympiques de
Séoul. Deux jours après son record, des tests ont montré qu’il s’était dopé et
son titre lui a été immédiatement retiré.
Qu’est-ce qui est mis en place pour lutter cette année contre le
dopage aux Jeux olympiques ?
À Londres, il devrait y avoir deux nouveautés. D’abord les
tests classiques réalisés à partir de l’urine ou du sang du sportif (pour
déceler d’éventuels médicaments dopants) seront intensifiés. Les médaillés
seront par exemple contrôlés systématiquement et un sportif sur deux au moins
aura à subir des tests.
Dans ce cadre, le comité d’organisation des Jeux olympiques a
mis en place un laboratoire spécial « dopage » : ce labo réalisera 400
tests par jour et fera travailler plus de 150 scientifiques 24h/24. Une vraie
petite usine !
Autre grande nouveauté en plus de ces tests : certains sportifs
(en cyclisme, aviron, triathlon, pentathlon, athlétisme et natation) seront
surveillés par un nouvel outil que l’on appelle « le passeport
biologique ». C’est un document électronique qui appartient à chaque
sportif. Il regroupe tous les résultats de ses prises de sang, tout au long de
l’année. Avec ce passeport, il est ainsi possible de voir si la composition du
sang du sportif varie anormalement au cours de l’année, en fonction des
compétitions. Il permettra ainsi de déduire avec plus de précision qu`un athlète
est ou non dopé. Ce passeport devrait se généraliser à tous les sports dans les
prochaines années.
Que
se passera-t-il en cas de test positif ?
Si un sportif s’avère dopé, la sanctionsera lourde : il
sera suspendu de compétitions sportives pendant plusieurs années. Il devra en
plus payer une amende. Pour couronner le tout, si il a gagné une médaille
pendant les Jeux olympiques, il sera obligé de la rendre et on la remettra au
sportif arrivé juste derrière lui, dans le classement. Espérons que ces tests
convaincrons enfin les plus irréductibles et qu`ils renonceront à la
triche